▲Jardin de sculptures
©A.de Montalembert Dans l'atelier dit historique, sont réunies de nombreuses sculptures en bois d'orme, d'ébène ou de poirier. Zadkine a en effet conservé de sa Russie natale un attachement particulier pour le bois qu'il travaillera tout au long de sa vie, utilisant souvent le tronc d'arbre comme fil conducteur de son inspiration et de son travail. Avec Vénus Cariatide (1919), le sculpteur très respectueux de ce matériau a gardé le volume initial du tronc coupé, avec ses veinures et ses nœuds, ce qui rend l'arbre très présent. Ce matériau très lisse et de couleur chaude donne envie de caresser cette silhouette aux bras levés et aux formes plantureuses.

▲Véranda, Statue pour une montagne, 1958
©A.de MontalembertAfin de vulgariser l'œuvre de Zadkine, le musée qui possède environ 400 sculptures et plus de 300 dessins organise des expositions temporaires : ainsi du 26 mars au 5 juillet 2009, seront présentées de nombreuses œuvres sur papier peu connues du grand public qui permettront de mieux appréhender l'évolution du travail de l'artiste.

Ce petit musée-atelier au charme unique, permet aussi de comprendre la place et l'influence avant-gardiste de « l'Ecole de Paris » qui a été marquée par d'autres grands artistes comme Chagall, Soutine, Modigliani et Foujita…

▲Rue d'Assas
©A.de MontalembertUn petit conseil d'amie : en sortant du musée, allez vous promener au jardin du Luxembourg, tout proche. En entrant par la rue d'Assas, vous y découvrirez une œuvre de Zadkine, le Poète ou Hommage à Paul Eluard (1895-1852).

▲En face du musée, serre du jardin botanique de la faculté des Sciences pharmaceutiques et biologiques
©A.de MontalembertPar ailleurs, je vous signale qu'un autre musée, tout aussi séduisant et intéressant, et également consacré à l'artiste se trouve aux Arques, petit village du Lot dans le sud-ouest de la France. Le sculpteur et sa femme y avaient trouvé refuge à partir de 1934, après avoir acheté une ancienne propriété à l'architecture typique de cette région très pittoresque. C'est en effet là que furent sculptées certaines de ses œuvres les plus importantes.

Amicalement

▲Torse de la ville détruite (1947) et Orphée (1956) ©A.de Montalembert		▲Véranda, Statue pour une montagne ou Cœur venteux, 1958 ©A.de Montalembert