
Parmi les accessoires traditionnels du costume japonais qui ne comporte ni poche, ni bouton ou boutonnière, le netsuke occupe une place de choix. Ce petit bouton sculpté lié par une fine cordelette de soie servant de contrepoids aux petits objets portés attachés à la ceinture, était à l'origine un simple morceau de bois ou d'os.
Les netsuke de la collection de Georges Labit sont tous en ivoire, d'éléphant ou marin, ou réalisés dans des matières moins précieuses comme le bois de cerf ou l'os. Les thèmes choisis pour ces objets évoquent avant tout des épisodes de légendes ou de la mythologie, les divinités du monde bouddhique, les moments de la vie quotidienne, ou puisent abondamment dans l'infini répertoire des humbles scènes offertes par la nature. |
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Cette représentation est celle de Bi-sha-mon, l'un des quatre gardiens du ciel. Plus particulièrement chargé du Nord, juché un monstre, il est un des protecteurs du bouddhisme. Selon l'iconographie traditionnelle, il brandit une lance de métal dans la main droite et son visage offre une expression menaçante. |
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Ce bodhisattva est, après Kannon, la divinité la plus populaire au Japon et en Chine. Il est toujours représenté, comme c'est le cas pour cette sculpture, sous les traits d'un prêtre en habit monastique et au crâne rasé, tenant le bourdon tintant des pèlerins dans sa main droite, et la gemme qui le guide aux enfers dans la gauche. |