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Musée Mallarméback Number
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▲Le jardin et les fleurs
©Anne de Montalembert

▲Arrière du musee
©Anne de Montalembert

En pénétrant dans le musée départemental Mallarmé, ancienne maison du poète, nous entrons dans l'univers familier de celui-ci, ce qui permet de mieux comprendre l'homme chaleureux et ouvert qu'il était. Cette maison est typique des maisons campagnardes de l'époque avec son toit de tuiles, ses poutres apparentes et ses tommettes (carrelage en brique très dure) au sol.


A l'étage, est reconstitué son appartement avec ses objets, son mobilier et sa bibliothèque. En haut de l'escalier sur le palier, le portrait de Mallarmé par Nadar accueille le visiteur dans la maison qu'il a tant aimée. Une belle sculpture en bois de Gauguin (1848-1903), L'Après-midi d'un faune, don de l'artiste lui-même à Mallarmé rappelle les liens qui les unissaient.

La visite commence par une petite pièce qui présente la bibliographie du poète. En soulevant un petit rideau de protection, vous découvrirez une petite merveille, l'éventail de Geneviève Mallarmé, sa fille, sur lequel il lui a dédié un magnifique poème. L'éventail était un objet qu'il aimait offrir aux dames en signe d'amitié.


▲Chambre de Mme Mallarmé
Musée départemental Stéphane Mallarmé © Yvan Bourhis/DAPMD CG77

S'en suit la chambre de Mesdames Mallarmé, c'est-à-dire de Marie son épouse et de Geneviève sa fille dont on Peut voir une superbe photographie (1895) par Edgar Degas (1834-1917) au-dessus du lit. De couleur verte, cette chambre est accueillante. De charmantes peintures de fleurs exécutées par Paule Gobillard (1869-1946) cousine de Julie Manet, ornent les murs. Sur le mur de gauche en rentrant, un petit crayon de Berthe Morisot Portrait de Julie Manet et de Paule Gobillard assises, évoque l'amitié qui existait entre les deux cousines. En jetant un petit coup d'œil par la fenêtre, on a une agréable vue sur les fleurs et les arbres du verger dont la mère et la fille devaient profiter.


▲Salle à manger
Musée départemental Stéphane Mallarmé © Yvan Bourhis/DAPMD CG77

La salle à manger toute tapissée de rouge a été réaménagée en fonction du petit cartel de Saxe du XVIIIe siècle, objet précieux et fragile, très cher à Mallarmé, qu'il évoque dans un poème en prose, Frisson d'hiver (1864). Le mobilier très simple est composé d'un buffet, d'une pendule et de la table de style Louis XVI qui était dans son appartement parisien et autour de laquelle il réunissait ses amis écrivains pour ses fameux mardis littéraires. Le pot à tabac en porcelaine de chine posé dessus servait à priser. Au mur, se trouvent un portrait du poète ainsi qu'un portrait de sa fille par leur grand ami américain James Mc Neill Whistler.


▲Cabinet japonais
Musée départemental Stéphane Mallarmé © Yvan Bourhis/DAPMD CG77

Ensuite, on accède à une toute petite pièce appelée ≪ cabinet japonais ≫ qui était à l'origine le cabinet de travail de l'écrivain. Celle-ci doit son nom à sa décoration dans le goût japonais de la fin du XIXe siècle et au magnifique cabinet japonais en bois laqué de la même époque. Avec ses nombreux tiroirs, il permet à Mallarmé d'y accumuler, des années durant, des notes manuscrites qui lui servaient pour la rédaction de livres. Malheureusement, conformément à son souhait, ces notes ont été détruites à sa mort par sa femme et sa fille. Puis, cette pièce change d'affectation lorsque le poète a la possibilité d'avoir sa chambre et devient, à ce moment-là, ≪ le boudoir à ces dames ≫.


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