Porcelaine à décor d'émaux dans le style « ko-Kutani ».
Japon, Arita.
10 x 42.5cm
Début de la période d'Edo (1605 - 1868) , vers 1640-1650.
MC 3363. Legs Henri Cernuschi, 1896.
|
|
Manuscrit enluminé, 20 vol.
22,5 x 16 cm.
Japon
Fin XVIIe-début XVIIIe siècle.
M.C. 4738.Legs Henri Cernuschi, 1896.
|
|
76 x76 cm
Japon
Cachet “ Toun chû ”
M.C.2082. Legs Henri Cernuschi, 1896.
|
| On donne le nom de ko-Kutani à des porcelaines portant un décor d'émaux aux teintes riches et foncées, comprenant le jaune, le vert, l'aubergine, le rouge, le brun et le bleu. Ce grand plat porte un décor concentrique en trois registres. Au centre, une branche de camélia autour de laquelle vole un papillon se détache sur un fond d'épines de pin, décor courant dans les plats en aote ko-Kutani. Le marli est orné d'un décor de fleurs de chrysanthèmes. Le revers porte un décor traditionnel de rinceaux de chrysanthèmes et sous la base, la marque « fuku », sur fond vert pâle. |
|
On appelle Nara-e hon ou « livres illustrés de Nara » les manuscrits enluminés sous forme de livres brochés dont la mode perdurera de la fin de la période Muromachi (XV-XVIème siècle) à la seconde moitié du XVIIIe siècle. Ces ouvrages précieux étaient ornés de peintures dans le style dit yamato-e (« peinture [à la manière]du Japon »).Le Kokon chomon jû, dont la rédaction, attribuée à Tachibana Narisue, remonte à 1254, se présente comme un recueil d'anecdotes et de souvenirs, cataloguant les rites, l'étiquette et les moeurs de la période de Heian. Ce type d'ouvrage était particulièrement adapté à la réalisation d'illustrations dans le style dit yamato-e qui s'inspire de la peinture de l'époque médiévale.On peut dater ce Nara-e hon de la fin du XVIIème ou plus probablement du début du XVIIIème siècle. Bien qu'il appartienne à la fin de la période de production des Nara-e hon, il est néanmoins illustré avec grand soin, et ne comprend pas moins que 76 pages enluminées. |
|
Kimura Toun (actif 1ère moitié du XIXe siècle) est connu comme le disciple et le successeur choisi par le fondeur Murata Seimin en 1829. En tous les cas, Toun prit le nom de Murata Seimin II, rendant ainsi allégeance à Seimin. Tous deux sont les artisans d'un renouveau de l'art du bronze au Japon au cours de la période Bunka-Bunsei (1804-1830). Ce renouveau est lié à la demande privée pour des objets liés à l'usage domestique, brûle-parfums, vases pour l'arrangement floral, objets de lettrés, objets décoratifs. Plusieurs bronzes portant le cachet de Toun figurent dans les collections occidentales et notamment celle de Cernuschi, allant du brûle-parfum entouré d'un dragon jusqu'à des vases de qualité plus courante. |
Copyright (C) Dai Nippon Printing Co., Ltd.
